J’ai la conviction que l’entrepreneuriat est la voie royale de la réalisation personnelle et de l’émancipation féminine… Mais ce n’est pas pour autant un chemin facile ! Je te parle aujourd’hui des fantasmes et peurs qu’il véhicule, puis de mon expérience perso.
Voici les idées reçues que j’identifie le plus souvent au sujet de l’auto-entrepreneuriat. Elles sont soit trop positives – on se voit déjà à siroter une pina colada sur la plage pendant que les dollars tombent tout seuls – soit plombantes et nous clouent au sol avant même d’avoir créé notre numéro d’entreprise (ou notre siret pour les françaises !). Voici ma vérité sur l’entrepreneuriat…
Un sacré fantasme que celui-là… Alors oui, on est plus libre dans la mesure où on peut choisir quand on travaille (pour autant qu’on ne soit pas tenu par des horaires de magasin “classiques” bien sûr, par exemple). Respecter davantage son biorythme. Travailler à l’aube, faire une sieste et bosser encore le soir quand les enfants sont au lit. Mais les sphères de vie ont tendance à se mélanger dangereusement. La connaissance de soi, de ses limites et de ses priorités est la clé.
Un business model tout simple est largement suffisant pour commencer. C’est même recommandé. On pense à tort qu’il nous faut un projet chiffré solide, ambitieux et immuable. Le danger est qu’il soit tellement écrasant qu’il ne voie jamais le jour, ou qu’il nous enferme ensuite dans un schéma rigide et trop lourd à faire évoluer. Alors que, crois-moi, le chemin de l’indépendant doit être réajusté très, très souvent. Ce que je propose aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce que je proposais il y a encore un an, et je n’aurais pas pu le prévoir.
J’entends trop souvent: “je vais proposer cela parce qu’il y a une demande.” “Je vais vendre ceci parce que ça rapporte”. Ce sont des erreurs énormes à mes yeux. Faire ce qu’on aime (en tenant compte du principe de réalité, certes), est le meilleur gage de réussite et d’abondance. Ne pas copier les autres, ne pas faire pour plaire ou seulement pour gagner de l’argent. Sinon on s’éloigne de soi… Et l’abondance tant recherchée n’arrive jamais.
On a tendance à croire qu’il faut avoir une image très travaillée et des outils de communication très développés pour vendre, pour être visible. Mais c’est un leurre, et là aussi, c’est très écrasant. Oui, c’est important à mes yeux, personnellement j’aime quand mon message est attractif, mais si on est honnête avec soi, derrière cette exigence qu’on se met d’avoir un site, un logo parfaits avant d’avoir eu son premier client, n’y a-t-il pas la peur de se lancer ? Créer une page Facebook, réseauter, commencer à vendre aux amis des amis, c’est gratuit et ça permet de se frotter au réel tout de suite. C’est peut-être cela qui fait peur 🙂
Derrière la façade de ces personnes qui montrent une image lisse de réussite facile, il y a du sang, des larmes, et souvent toute une équipe. Un entrepreneur ne réussit jamais seul. Oui, c’est possible de travailler moins à terme, quand on automatise certains process et qu’on a de la trésorerie pour déléguer certaines tâches. Mais les premières années nécessitent beaucoup de travail. “Fais ce que tu aimes et tu ne travailleras plus un jour de ta vie” a dit Confucius… Pour moi, cela signifie simplement que tu es immergé dans ta passion tous les jours. Tu travailles avec amour. Mais tu peux bosser encore beaucoup, beaucoup.
Quand tu as une idée que tu crois originale et que tu vois que ça existe, quand tu veux proposer un service qui se fait déjà, tu peux te décourager et te dire “à quoi bon”. Or, tu es unique et tu vas proposer ton produit ou service d’une manière qui te sera toute personnelle. On achète quand ça nous plait, quand ça nous parle, et qu’on sait/sent qu’on sera satisfait. Pense au nombre de restaurants qui existent, à celui où tu préfères aller… C’est pareil pour tous les produits et services. Je tiens le même discours aux jeunes qui hésitent à choisir une filière car elle semble avoir moins de débouchés. Lance-toi. Et travaille ta confiance dans le fait que tu peux prendre ta place unique.
Oui et non. Le mindset est important, les stratégies aussi… Mais le cocktail qui va fonctionner pour toi, est un mélange qui porte ton empreinte.
L’énergie d’un coach peut t’inspirer, mais le danger est grand de t’y noyer. D’emprunter des codes que tu ne parviendras plus à utiliser une fois que tu seras livré.e à toi-même. Tu te diras que décidément, tu as besoin de ce coach, encore et encore.. Tu restes groupie et tu entretiens la toxicité de tout un système (je plaide coupable).
Tout simplement parce que ce coach a compris qu’il valait mieux te donner un poisson que de t’apprendre à pêcher à TA façon. C’est comme cela que lui s’enrichit… Et que toi tu rames. Un coach éthique ne te promet pas une recette pour un revenu à 6 ou 7 chiffres, il te rend autonome et capable de créer des revenus d’une façon soutenable, qui respectera ton système nerveux.
Ce ne sont que quelques-unes de ces idées reçues que j’ai eu l’occasion de déboulonner (de mon plein gré ou non) ces dernières années.
En conclusion:
Le gène de l’entrepreneur n’existe pas et l’état d’esprit entrepreneurial se construit jour après jour, à l’épreuve de la réalité et au gré des victoires et des expériences, bonnes et moins bonnes.
Si tu doutes de tes capacités à te lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat ou à passer au prochain niveau dans ton entreprise, je serais heureuse de t’accompagner. L’entrepreneuriat est la voie royale du développement personnel car il vient te confronter à toutes tes peurs et à toutes tes idées reçues, d’abord et surtout à ton propre sujet.
Mon expertise en coaching, mon vécu d’entrepreneuse, mon intuition fine, ma capacité à te faire faire des “shifts” énergétiques et la logique du Human Design sont tous les ingrédients qui composent mon approche. Dans le respect de qui tu es, de là où tu te trouves. Je te prépare un nouveau format d’accompagnement.