Le thème du choix est hyper récurrent en ce moment, dans ma pratique de coach.

Choisir entre deux jobs, choisir entre sa vie de famille et la reprise d’une activité professionnelle, choisir entre continuer un job qui n’apporte plus autant de satisfaction et une reprise d’étude qui peut être angoissante à bien des niveaux, choisir entre diverses filières d’études pour les plus jeunes, choisir entre un emploi confortable, mais peu rémunérateur, et un poste à responsabilité, offrant risques et primes alléchantes, sans compter les choix plus intimes liés à la vie affective: rester avec quelqu’un avec qui on est moyennement heureux, ou risquer la solitude, choisir entre deux amours, la liste est longue et non exhaustive…

Cette problématique est souvent tellement envahissante qu’elle paralyse presque alors toute faculté de raisonnement. Et on reste tétanisé devant l’ampleur de ce qu’on pense irrémédiable. Souvent, on est tenté de penser qu’il vaut mieux attendre. Attendre que les événements décident pour nous. Attendre des conditions hypothétiquement meilleures. Voire attendre de ne plus en pouvoir, après un repos forcé : « j’y retourne . Je sais que ce n’est pas bon pour moi mais je veux aller au bout de ce dont je suis capable. Au moins je n’aurai pas de regrets ».

Et la résultante en est soit une apparente absence de choix – qui est finalement un choix en soi, mais non délibéré, un choix « en creux » – soit un choix dicté par des raisons qui sont, précisément, la raison elle-même. Et la raison, si elle n’est pas au service du coeur, est mue par la peur.

La vie, heureusement, connaît mille et un détours et la destinée n’est pas réductible à une option et une seule.

Une erreur fondamentale est de penser qu’on n’a pas le droit à l’erreur. Croire que le choix qu’on fait nous engage pour toute une vie est le chemin le plus direct vers l’anxiété. La vie n’est pas une projection linéaire…

On peut aussi choisir de ne pas choisir. Et cela aussi, peut être la meilleure voie.

Faire le vide en soi, identifier son (vrai) désir, affûter son intuition, rester aligné avec son cœur et chercher le sens dans ce qu’on fait, permet de décider en conscience de passer, ou pas, à l’action. Et ainsi, quoiqu’il advienne, parmi la multiplicité des choix qui nous sont offerts, on peut avoir la certitude intime que le chemin qu’on prend, ou le temps de pause qu’on s’octroie, est simplement ce dont on a besoin pour le moment.

Demain, une autre route se dessinera peut-être… parmi une infinité d’autres. Et par la force de la tranquille expérience, on saura où aller… parce que le chemin nous apparaîtra tout aussi porteur de sens que sa finalité. Avec le recul, un jour, nous apparaîtra le plus grand dessein, et nous n’aurions osé rêver de parcours plus parfait.

Pour aller plus loin, ne vous privez pas d’écouter la première partie (voire l’entièreté) du discours inspiré de Steve Jobs à l’Université de Stanford : https://youtu.be/UF8uR6Z6KLc

 

A bientôt, ici ou ailleurs !

A lire aussi