Nous sommes dimanche soir, c’est la fin d’un week-end d’automne… La lumière commence à manquer et l’envie me prend de vous écrire, comme à un ami, avec qui j’ai envie de partager, dans la douceur de mon chez-moi qui augure d’un hiver pianissi(ssi)mo.

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui concerne, ces derniers mois m’ont amenée à revisiter pas mal de mes croyances et à aborder les choses sous un angle totalement inédit.

 

Jusqu’ici, je pensais – j’avais la conviction – que, dépositaire de mon histoire personnelle, de mon parcours professionnel, de mon lieu de vie, de ce que je pensais connaître de moi, je ne pouvais que m’autoriser à vivre ce que je connaissais déjà.

Je foulais ce même chemin sans cesse, tentant de me convaincre qu’il finirait certainement par m’emmener ailleurs… quand on est petit, le paté de maisons nous semble immense, et les quelques mètres qui l’encerclent des kilomètres de découverte. Au fil des ans, cette épopée fantastique se transforme en balade de santé, et finit par devenir un disque rayé qui ne nous sert plus que des mélodies éculées. On en a fait le tour. Pour arriver toujours au même endroit, au point de départ.

Et si nous changions la plus infime de nos habitudes ? Le changement commence par de tous petits pas. Et dès demain matin, pourquoi ne pas :

 

  • prendre un thé plutôt qu’un café
  • respirer à pleins poumons par la fenêtre ouverte même (surtout) si ça caille
  • fermer les yeux et respirer, juste deux minutes
  • laisser un mot tendre à votre amour
  • laisser aux enfants le choix de leurs vêtements (risqué, mais drôle)
  • ne pas écouter les infos à la radio – vous saurez bien assez tôt ce que vous devez savoir.

Liste non exhaustive, à vous de choisir, de l’enrichir !

 

Il ne s’agit pas de mettre votre vie sens dessus dessous mais d’aborder à votre rythme les choses autrement. Ecoutez votre intuition, qu’est ce qui vous fait envie, là tout de suite ? Mettez cette idée en musique, résolument. Une idée suivie d’une action, qui engendre une nouvelle idée… se mettre en état de réceptivité intérieure avec la ferme intention de chercher le bonheur en toute chose, y compris la plus simple.

L’automne, préambule à la fin d’un cycle, nous oblige à ralentir progressivement, et à nous recentrer. C’est maintenant que nous pouvons nous délester de nos encombrantes habitudes. Faisons place pour le renouveau à venir. Rien n’existe plus de notre passé, et tout est encore possible demain. Jouons notre mélodie intérieure, elle est unique.

 

A bientôt, ici ou ailleurs,

 

xxx

 

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