L’idée que la procrastination est liée à la paresse et à une mauvaise gestion du temps est une idée fausse… En fait, cela dépend davantage de notre humeur et de la régulation d’émotions difficiles telles que l’anxiété, la faible estime de soi, l’insécurité et le doute de soi face à une tâche que nous sommes supposés faire. C’est l’inconfort d’y être confrontés qui nous freine.
La procrastination est une réponse d’urgence, qui vise à éviter les émotions négatives. Remettre à plus tard est un soulagement: cela évite de faire face à des sentiments inconfortables et vous permet de vous sentir «récompensé» par un illusoire “shot” de bien-être à court terme.. Et le behaviorisme nous a appris que lorsque nous sommes récompensés pour quelque chose, nous avons tendance à le refaire. Et donc on procrastine de plus en plus…
La procrastination est un mauvais calcul, car les conséquences de long terme sont bien pires que les inconvénients de court terme.
C’est une spécialiste de la procrastination qui vous le dit…
Un petit truc: visualiser les conséquences des deux scénarios, si je fais mon taf tout de suite, ou si je ne le fais pas, il se passe quoi à court terme, à moyen terme, à long terme ?
Une remarque importante: le besoin de décompresser, de ralentir sont impératifs en ce moment… ce qui explique aussi pourquoi la procrastination est en pleine augmentation.
“Dans une société en recherche constante de performance, on oublie que le moteur est conçu pour tourner à une certaine vitesse, et qu’au dessus, il risque tout simplement de tomber en panne. La procrastination est un moyen astucieux que le cerveau met alors en oeuvre pour nous protéger d’un excès de stress qui menace toute la machine” (Ithaque Coaching)
Bref, j’essaie de me soigner, mais pas trop 😊 et vous ?