Comme promis, voici la transcription – non littérale, sinon ce serait pas drôle – de mes trois dernières vidéos. J’aime bien partir dans des envolées lyriques, comme vous l’aurez remarqué dans mes premiers articles, mais il est parfois réconfortant de pouvoir s’aider d’outils concrets pour avancer. Comme pour les vidéos, j’écrirai une série d’articles sur le sujet. C’est du lourd et ça se décante.
Deux remarques avant de commencer :
– J’allais écrire « s’armer » d’outils concrets, mais le verbe est un peu trop belliqueux à mon goût… et puis cela renvoie à des notions d’effort et de souffrance. Combattre un ennemi, le méchant chômage, ou le vilain emploi qui nous rend malheureux.
– Et puis le mot « avancer »… encore cette nécessité de performer. « Alors, as-tu bien avancé ? » cher collègue qui trime sur un projet ardu, cher enfant qui bûche sur des maths rébarbatives.
L’idée, ici, c’est d’avancer sur son chemin… presque à prendre au sens littéral. Avancer pas à pas, avec légèreté et optimisme, c’est ce que je vous propose avec la Bonne Formulation d’Objectifs*.
Récapitulons avec un exemple super concret, la recherche d’un job.. parfait pour vous.
1er pas : Qu’est-ce que je veux VRAIMENT ?
C’est LA question de base. L’objectif de départ doit être formulé positivement. Il doit aussi dépendre de vous, être sous votre contrôle.
Je veux un job parfait pour moi. Prononcez cette phrase à haute voix.
JE-VEUX-UN JOB-PARFAIT-POUR MOI !
Entendez-vous l’impact de ces quelques mots ? C’est vous qui décidez, c’est vous qui êtes en mesure de choisir ce qui vous convient le mieux. Ceci peut sembler grotesque, mais mettez-vous devant un miroir, fixez-vous dans les yeux, répétez ce mantra et vous vous impressionnerez vous-même, juré !
Le job parfait pour vous, c’est comme un vêtement sur mesure. Et vous pouvez boycotter le prêt- à-porter. Le tout est de définir précisément ce que vous voulez, pour VOUS.
Si votre objectif est de quitter votre emploi actuel dans l’urgence parce qu’il vous plombe, vous aurez du mal à formuler cette intention avec toute l’énergie nécessaire… il est néanmoins fort possible que vous retrouviez un autre emploi, certes, mais qui s’avèrera peut-être être la copie conforme (voire une imitation de mauvaise facture) de ce dont vous ne voulez plus, au fond de vous.
C’est pour cette raison que je préconise un temps de repos, de vide, pour laisser vos vraies envies s’installer progressivement dans l’espace laissé enfin libre. Certains clients viennent me voir et sont parfois découragés quand je leur propose d’attendre un peu, de décanter et de (Mon Dieu) ne rien faire … Je sais que je peux choquer en affirmant cela, mais le burnout est une occasion de libérer cet espace. C’est une période difficile, voire traumatique. Une réelle maladie qui, après une phase aiguë, requiert un temps de convalescence. Celui-ci durera quelques mois, parfois davantage. De nombreux professionnels peuvent vous accompagner durant cette période.
Mais l’envie, le plaisir, la motivation, l’enthousiasme, la confiance en soi et en la vie, toutes ces émotions positives, ne peuvent se réinstaller que lorsqu’on a pansé ses blessures. Et ce sont ces émotions positives qui vont être le vent qui nous pousse dans le dos, vers un nouvel horizon professionnel. Un nouveau projet, ressourçant, et pas une pâle copie de ce qu’on s’échine à vouloir quitter dans la douleur.
En résumé, pour cette première étape, je vous invite à :
A très vite pour la 2ème étape !
* Merci à Michel Villacorta de me permettre de réinterpréter la Bonne Formulation d’Objectifs, outil de PNL transmis au cours de ma formation de coach mental.