Je ne vais pas vous mentir, le coaching, parfois, ça ne prend pas.
Ou plutôt, ça ne fonctionne pas dans le sens que veut le client.
Or il vaut mieux parfois recevoir ce dont on a besoin, plutôt que ce qu’on souhaite… Un exemple: une personne vient me trouver pour changer de travail rapidement, parce qu’elle n’en peut plus.
Je constate un rapport toxique au travail, qu’elle risque de répéter exactement de la même manière, indéfiniment, si quelque chose ne change pas profondément.
Sa demande n’exprime pas l’envie de s’épanouir, mais la peur et l’envie de fuir…
Parfois, elle revient, prête à traverser la salle aux mille dragons. Prête à prendre le temps qu’il faudra pour apprendre à se connaître, se respecter et s’aimer.
Parfois elle ne revient pas, déçue de ne pas avoir reçu de réponse toute faite de la la part d’un guide extérieur à elle… « j’aurais voulu que vous me disiez pour quoi je suis faite » « J’aurais voulu que vous me trouviez un autre emploi rapidement ».
Quel pouvoir est mis entre mes mains… Qui peut accepter de prendre cette responsabilité sans tomber dans la toute-puissance ? Et puis qui peut dire, mieux que l’autre, ce qui est bon pour lui ?
La seule vraie clé, est à l’intérieur. Il s’agit seulement d’oser y plonger et d’enlever les couches pour accéder au joyau de sa vérité. Il s’agit seulement d’y aller doucement, comme on plonge ses orteils dans l’eau fraiche, s’habituer à l’inconfort pour arriver ensuite à se mouvoir dans la nouveauté avec fluidité. Seul, en toute autonomie.
Je continuerai à dire à ceux qui cherchent le changement pour de mauvaises raisons, qu’il est inutile de se dépêcher… que la réponse viendra. Qu’ils peuvent revenir me voir, ou pas. Qu’ils sont libres.
Une autorisation à commencer à choisir ce qui est bon pour soi, là maintenant. A SE choisir.
Avant l’heure, c’est pas l’heure… et c’est pas grave.
A bientôt, ici ou ailleurs !